Le graffiti du jour de Gilles Hénault
MON NOM | Les mots miroirs
Revue de presse
Aux absents les os — Faire famille jusqu’à l’os, jouer à l’os (en France : le jeu du «sot l’y laisse»), Diane Gravel fait apparaître le squelette d’une famille avec ses faiblesses, ses secrets, sa violence, ses non-dits. Dans une langue percutante, elle parle magnifiquement de ce que nous vivons tous en souhaitant plus ou moins le savoir. — Jean-Paul Cléret, Salon du livre de Genève, mars 2025.
Aux
absents
les
os
:
♥
Coup
de
cœur
♥
Diane
Gravel
nous
offre
un
premier
recueil
de
dix-neuf
nouvelles,
ces
textes
nous
permettent
de
survivre
trois
générations
de
la
même
famille.
Trois
générations
qui
vont
remonter
jusqu’à
la
fin
du
siècle
dernier
où
des
grands-parents
sont
révélés,
ainsi
que
les
frères
et
les
sœurs
qui
se
retrouvent
lors
d’un
salon
funéraire,
cette
femme
qui
a
huit
enfants,
la
matriarche
est
décédée
subitement
ce
qui
ébranle
la
famille
et
l’entourage.
On nous offre des récits expliquant, des portraits fragmentés des histoires de fratries, qui nous montrent les affinités, en instaurant des confits personnels entre frère et sœur, des affinités aussi se révèlent au sein de la fratrie. Perdre sa mère si jeune reste un vide dans la vie quotidienne, et des traumatismes qui viennent déranger la sérénité des siens.
Ce livre est axé sur la mort d’une mère et la perception que chaque enfant avait de cette femme, qui était bien différente pour chacun. Un livre bien construit qui permet au lecteur de le lire facilement et tranquillement. Chacune des visions est captivante et nous permet de se faire une image de Madeleine. Cette femme forte, solide et qui porte en elle des traumatismes au fil de sa jeunesse. Ce livre est bien écrit, les phrases sont simples et courtes, aucune redondance. Diane Gravel a une belle plume unique et touchante qui continuerait de nous présenter de beaux et bons textes charmants et captivants, c’est un beau COUP DE CŒUR. — Martine Lévesque, Les mille et une pages, 26 juillet 2025.
La vie et l’œuvre de Derek Doyle — Des réflexions sur la création, la musique, le pouvoir, la politique, la transgression, la vie et la mort, Jacques Lemaire n’épargne personne, tout comme Doyle le fait avec ses proches. Je me suis laissé prendre presque par le délire de cet homme qui pousse Jenny au suicide sans sourciller. La folie fascine quand elle se drape des couleurs de l’art et de la recherche.
Jacques Lemaire secoue tout l’édifice de la société dans laquelle nous nous agitons, décortique les fibres de la domination, de l’amour qui, dans un tel milieu, est la manifestation d’une tyrannie.
Voilà une quête d’absolu, de vérité qui exige tout de ceux et celles qui sont au service du chef d’orchestre. On a connu des gourous qui ont rassemblé des disciples autour d’eux pour les subjuguer par la parole, dans des communes qui sont devenues des prisons pour ceux et celles qui ne cherchaient que la paix, l’harmonie et le bonheur. Doyle veut créer sans contraintes, peu importe les conséquences.
Un roman qui bouscule des certitudes et fait trembler le sol sous vos pieds. Lemaire a quasi réussi à m’envoûter. Doyle est un monstre fascinant, comme tous les monstres. Un ouvrage terrible de vérité et de questionnements. — Yvon Paré, Littérature du Québec, 17 juillet 2025.
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Morceaux de mémoire sur la table de chevet de Pierre-Yves McSween! — « C’est un livre un peu dispendieux, mais je trouve que ça vaut la peine, c’est un bon rapport qualité-prix quand on y pense. (…) Il est très beau. » — Pierre-Yves McSween, La Presse, 3 mai 2025
Tant d’hivers sur la table de chevet de Pierre-Yves McSween ! — « Son roman parle de la réalité d’un homme qui passe d’une vie normale à cet hiver où il est enfermé dans son corps. Je trouve ça intéressant. (…) Lire ce livre met les choses en perspective. Comment un homme qui est prisonnier de son corps peut continuer à avoir une vie dans sa tête et réussir à créer avec des outils technologiques… C’est une introspection dans la réalité d’un autre qui est différente. » — Pierre-Yves McSween, La Presse, 3 mai 2025
« Tu décris très bien et en profondeur ce personnage énigmatique… » — Winston McQuade, Le Culturel 2.0, 17 avril 2025
La plume de Jacques Lemaire est en effet bien affûtée, auscultant les personnages, peignant des environnements et des situations étranges, brossant le portrait de remous sociaux avant l’heure… Dans leurs échanges nourris, Winston McQuade et Jacques Lemaire décortiquent le roman signé par ce dernier, La vie et l’œuvre de Derek Doyle, et discutent des différentes strates composant ce huis clos qui saurait servir de mise en garde.
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