… Parce que la vie de l’auteur s’y dessine, oui, mais le regard qu’on pose sur son histoire fragmentée demeure toujours un peu oblique. & c’est une des choses que j’ai trouvées le plus intéressante, dans ce livre : comment on peut partager les pensées de quelqu’un pendant quelque chose comme trois cent trente pages, mais se décoller de la dernière en ayant l’impression que l’auteur est une personne qu’on ne réussira jamais à voir de face. À saisir complètement.
Dans son recueil Trois fois passera, Jacques Brault écrit : « Écrire, aimer, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Il n’est jamais insignifiant ou désastreux d’échouer. » Pour l’écrivassier qu…