06
L’adolescence
L’INVENTION
DE
LA
ROUE
CHANT
PREMIER
Que
j’entonne
à
ta
gloire,
ô
cercle,
forme
pure,
Un
chant
qui
soit
l’écho
du
chant
de
la
Nature.
Ta
force
virtuelle
enfantera
des
lois,
Inondera
la
terre,
et
mon
être
et
ma
voix
Ne
seront
que
délire
au
seuil
embryonnaire
D’un
mirage
devant
mon
oeil
visionnaire!
Pareils
aux
vents
de
mer
pleins
d’éclairs
et
de
sel
Me
poussent
mes
espoirs
vers
l’astre
universel.
J’écoute
en
moi
chanter
le
tourbillon
des
sphères!
Pensée!
astre
nouvel
et
qui
me
régénère,
Voici
que
dédaignant
ma
vie,
enfin,
je
tends
Au
delà
de
mon
être
entier
vers
toi!
j’entends
Ton
prophétique
chant:
ô
puissance,
puissance!
Envahir
ma
cervelle
et
combler
le
silence.
Nulle
étoile
du
nord
au
monde
sidéral
Ne
remarquera
ma
route,
ô
penser
idéal
Que
toi!
je
vais
créer
l’avenir
chimérique
A
l’image
de
mon
désir
géométrique.
Verse-moi
la
science,
ô
rayon,
comme
une
eau
Qui
ravivant
mon
front,
me
tire
du
tombeau;
Que
je
me
lève
enfin
pour
dompter
la
nature
Et
bâtir
de
mes
mains
cette
Cité
future
Où
courbe,
s’inscrirait
la
marque
du
compas.
Qui
parle
d’ignorance
et
parle
de
trépas
?