François Marcotte

Avant qu’il puisse terminer sa maîtrise en urbanisme à l’Université de Montréal, François Marcotte a vu ses projets fauchés par une maladie neurologique ayant paralysé peu à peu son corps. Très jeune, voire trop, il a dû adopter un CHSLD de Québec comme milieu de vie. En 2016, sa campagne de sociofinancement pour se payer trois douches par semaine l’a fait connaître du grand public.

Si le corps ne peut plus suivre, l’esprit, lui, est en constant mouvement. En 2019, il fut finaliste au Prix du récit de Radio-Canada pour son texte Un jour jusqu’à la fin de mes jours. Il demeure actif sur son blogue, Une cédille sous la neige, où il commente l’actualité ainsi que le quotidien, le sien et celui de ceux qui l’entourent.

Tant d’hivers est sa première œuvre littéraire, et la première œuvre québécoise écrite à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale.

(Photo : Renaud Philippe)

Un homme emprisonné dans son corps qui décide de revivre sa vie, magnifiée par l’écriture, pleine et riche jusqu’à son point de rupture. C’est alors que l’hiver cesse d’être une saison, un jalon de souvenirs familiaux ou d’aventures, et devient la métaphore d’un lent glissement vers la froideur de l’absurdité administrative, des deuils d’une jeunesse