Une mère de famille meurt. Ses enfants se rassemblent pour l’enterrer selon ses vœux, plutôt singuliers. Distants, les vœux comme les enfants.
Chacun porte son os, fracturé, grugé, fragmenté, saillant, caché. Chacun absent à sa manière, un peu perdu, un peu tordu, mais là, ensemble, parce qu’il le faut.
Plus qu’un recueil de nouvelles, Aux absents les os est le portrait choral d’une culture familiale dissonante, étalé sur trois générations. D’une plume aussi concise qu’évocatrice, Diane Gravel présente tour à tour les dislocations internes, familiales et personnelles, dans des récits lapidaires où psychologie et lyrisme ne font qu’un. Il y a un os, certes, mais aussi beaucoup de cœur.