Sarah Ouzari, une jeune juive tunisienne de 15 ans, affronte, entre 1943 et 1945, la mort de sa mère, la Deuxième Guerre mondiale et la montée d’un nationalisme s’opposant à l’hégémonie française.
Pauvre, rebelle et douée pour les langues, elle travaillera pour les Forces alliées qui ont libéré Tunis du joug de l’Occupation allemande. Elle découvrira l’amitié et la solidarité, à l’heure où la collaboration et la dénonciation sont monnaie courante, et vivra une histoire d’amour quasi outrancière au sein d’une époque dévorée par la haine et minée par la tradition.
Déchirée entre naïveté et clairvoyance, Sarah dresse le portrait coloré d’une communauté sépharade sévèrement lézardée sur ses bases sociales et dépeint une société en mutation où le dialogue interculturel et les convergences spirituelles illuminent une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité.
Bleu azreq s’appuie sur des faits réels et vécus et raconte une histoire tissée de brins de douleur, d’audace, de tolérance et d’ouverture, telle une chronique où la femme sépharade revendique sa place dans la société.