Quatorze nouvelles, quatorze situations, quatorze décisions comme des gouttes faisant déborder le vase, où plus rien ne sera comme avant. Assumer les conséquences de nos actions, pour le meilleur ou pour le pire. (2015)
Cassures
Née en 1971, Karine Légeron vit à Montréal. Elle se partage entre un emploi en communications, des voyages au long cours, et l’écriture. Cassures est son premier recueil de nouvelles.
Revue de presse
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Cassures – « Karine Légeron, pour une première parution, se révèle très habile à brosser des portraits, d’hommes et de femmes, émouvants et captivants, pris dans un raz-de-marée dévastateur. Des personnages en détresse, anéantis ou simplement étonnés d’en être rendus là. Karine Légeron écrit la violence, la pudeur, l’effondrement, la trahison, la lâcheté, l’abandon, comme on annonce des ouragans. Et ils sont là, ils arrivent, personne n’y peut rien, c’est comme ça, c’est la vie. Accepterez-vous d’être chamboulés par cette prose concise, affectueuse et laconique? Une magnifique découverte. » L’auteure était en entretien avec Éric Chouan de Mission encre noire, tome 18, chapitre 229.
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À l’instar des Poe, Borges et autres maîtres, [Karine Légeron, Cassures] elle possède ce don de peindre un décor, un caractère en quelques mots et d’ancrer dans notre mémoire le destin de ses personnages. Normand Babin, Le recrue du mois.
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Des petits riens qui assassinent
Commentaire de Dominique Blondeau sur le recueil de nouvelles, Cassures.
Quatorze textes concis, sans bavures, fouaillant le cœur de personnages que l’auteure tient fermement au bout de son stylo, leur attribuant un rôle souvent douloureux mais réparateur. Des récits où peu de choses arrivent, où peu de paroles se prononcent, ni ne s’échangent. De la cassure à la brisure, nous marchons constamment sur des brindilles qui, au moindre faux pas, se craquèlent sous le pied trop lourd, ou distrait. Ainsi, hommes, femmes et enfants de ce recueil, ressemblent magistralement à ce que nous sommes, aux prises avec un quotidien insipide, parfois insoutenable. L’air de ne pas y toucher, jusqu’à l’irréparable.
Un recueil, qu’il faut lire l’esprit ouvert au temps physiologique irréversible qu’occasionnent nos âges. On a hâte de tenir en main un deuxième ouvrage de cette auteure prometteuse, Karine Légeron, sensible aux défaillances imparables de l’être humain.
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« Cassures ». Autant de nouvelles que de climats. Elle a un style très épuré qui force l’admiration… Pour une première incursion dans ce genre littéraire c’est plus que réussi et il faudra suivre ce nom à la trace. Culturehebdo, juin 2015