Ils piochaient dans un impressionnant ensemble de corps captifs, tenant pour acquis que notre mutisme était un consentement et que notre terreur cachée, nos tremblements et nos sanglots profonds étaient le miroir de leurs plaisirs illicites.
Dans les ténèbres de l’omerta
Né à Québec, Daniel Gagnon-Barbeau a publié vingt-trois livres et une soixantaine de nouvelles. Son roman La fille à marier (Leméac, 1985) lui vaut le prix Molson de l’Académie des lettres du Québec en 1986. Il est finaliste du prix Alfred-Desrochers en 2006 pour Une enfance magogoise (Trois-Pistoles, 2006). Membre fondateur de l’Union des écrivaines…
Revue de presse
-
« Véritable coup de poing littéraire se situant à l’intersection du texte poétique et de la biographie, le récit de Daniel Gagnon-Barbeau ramène à la surface les souvenirs d’un homme se remémorant les abus subis alors qu’il était encore tout jeune. » Migneault, Benoit, Fugues, juillet 2023, # 469.
-
« Révolté, les poings serrés, j’ai refermé ce témoignage désarmant. […] Cette complainte est le chant le plus terrible que j’ai pu parcourir au cours des dernières années. Je crois que vous ne serez pas nombreux à réagir ou à vous risquer Dans les ténèbres de l’omerta. Je vous connais mes lecteurs. Vous n’aimez pas ce genre de témoignage. Je vous comprends, mais nous devons savoir, entendre ceux et celles qui osent prendre la parole, dénoncer, accuser et décrire une enfance où tout leur a été enlevé. » Yvon Paré, 18 mai 2023, DANIEL GAGNON-BARBEAU A VÉCU L’ENFER