Éloi et la mer

couverture

Éloi et la mer

« Éloi l’avait sauvée. Lui avait redonné vie dès son premier cri et l’avait investie d’une mission transcendant tout le reste : elle serait dorénavant une Mère, la meilleure des mères. Éloi dans ses bras, affamé de sa maternité, plus rien ni personne n’avait compté à ses yeux, n’avait pu faire le poids devant cette explosion d’affection ressentie pour son fils. »

 

Puis un jour, le fils adulte quitte la maison et la mère se retrouve devant le vide. Sa rencontre avec Antoine, un jeune artiste rêvant de gloire, lui donne l’espoir de combler sa solitude et d’être de nouveau utile à quelqu’un. Éloi et la mer explore avec brio les désirs inassouvis qui se cachent derrière l’adoration maternelle.

Éloi et la mer

104 pages
Version papier
ISBN
9782924461143
$ 16,95
€ 11,00
Version EPUB
ISBN
9782924461150
$ 11,99
€ 8,00

Karine Geoffrion est originaire de Montréal. Détentrice d’une maîtrise en études littéraires de l’UQÀM, elle s’intéresse au rapport qu’entretient la littérature avec la psychologie et la sociologie. Depuis plusieurs années, c’est au cœur du quartier Rosemont qu’elle s’adonne à l’écriture auprès de ses deux fils. Elle signe deux romans, Éloi et la mer (Éditions Sémaphore,

Revue de presse

  • Éloi et la mer de Karine Geoffrion. «En bref, fascinante lecture; style juste; aucune ligne ni à ajouter, ni à retrancher.» Denis Morin, mars 2021.

     

  • Un premier roman qui jette un regard implacable sur la symbiose mère-fils. Implacable, le regard de la romancière, sur cette femme. Une façon de démonter la mécanique de ses agissements, de décortiquer ses comportements, comme s’il s’agissait d’une souris affolée prise au piège.

    Résultat : pas vraiment d’apitoiement possible, au final, pour nous. C’est de l’extérieur, avec une certaine froideur, qu’on observe le fiasco annoncé se mettre en place. Comme dans un laboratoire.

    Ce qui fait contraste cependant, ce qui illumine ce récit de l’intérieur, c’est la plume délicate de l’auteure. Tant de finesse dans l’écriture, comme pour contrer tant de dureté. Danielle Laurin, Le Devoir.

  • Mention de Éloi et la mer dans le magazine Nuit blanche.

  • Éloi et la mer, de Karine Geoffrion: «Un roman comme un rappel de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Que nos enfants ne sont avec nous que pour quelques années et qu’il est nécessaire de se définir autrement que par son rôle de mère.» Yannick Ollassa, La bouquineuse boulimique.

  • Il y a de la détresse dans Éloi et la mer, mais également beaucoup d’amour maladroit. Cynthia Brisson, Les Libraires.