« Au petit matin, lorsque j’ouvris les yeux, Guruji remplissait déjà son devoir de saint. À genoux, joyeux, il entretenait les quelques personnes qui s’étaient approchées. Le thé nous fut servi, il me présenta et les intéressés commencèrent à le questionner au sujet de notre relation. Je connaissais suffisamment de mots clés pour comprendre que mon cher ami faisait élogieusement de moi une cheli modèle à qui il enseignait le yoga, le hindi, les mantras, la philosophie hindoue et, pourquoi pas, le sanskrit, matières que j’étudiais dans son ashram à Omkareswar, où je vivais. […] Il parlait sérieusement, s’arrêtait souvent pour me regarder, m’admirer — et ses interlocuteurs faisaient de même — : fier de son élève, il poursuivait à voix relativement basse, à la manière dont on révèle un secret honteux ou, et c’était le cas, un beau mensonge. »
Récit plein de péripéties au dénouement imprévisible, First Class donne de l’Inde une image loin des lieux communs et des habituels ashrams.