Fin des années cinquante, alors que la société québécoise se libéralise et que les prêtres catholiques tentent désespérément de retenir leurs ouailles, un jeune homme répond à l’appel de Dieu et aux prières de ses parents et deviendra un curé de campagne. Sa nature tiède, toujours entre deux chaises, lui permettra de prendre candidement la pleine mesure des paradoxes d’une nation et d’une Église en pleine transformation. Il quittera finalement les Ordres.
J’avoue que j’y ai cru est un roman d’initiation double, celle d’un jeune homme devenu curé de campagne et celle d’un peuple en devenir, livré avec fraîcheur et finesse.