« Le vieillissement prématuré par l’abus de substances dégénératives. Pas de louange à recevoir des anges ni réprimande d’aucun mortel. Vaseux, légèrement titubant, pâle et bouffi d’avoir si peu et mal dormi, question de remettre la machine en marche, me débouche une bière et l’engloutis sans férir dans ma cuisine en papier mâché qui tangue sous mes pieds. »
Tour à tour prose et poésie, Le corps à l’usure relate la dérive ou l’apocalypse due, entre autres, à l’alcool. Une écriture serrée, une perspective sociale dérangeante, sans compromis, d’un amoureux de la littérature signant sous pseudonyme.