Tous les jours, dans le même parc, Sam Quoquochi, un jeune métis de 20 ans, attend son père, un artiste disparu depuis des années. Le fils, racontant ses souvenirs à deux passants partageant son banc, réinterprète et réinvente sa vie le temps d’une histoire : la séparation déchirante, son enfance perturbée, sa recherche des œuvres de son père parsemées de la Côte-Nord aux États-Unis, sous forme de graffitis, de street art, de stabat pater… comme ces répliques du Golgotha, un crucifié en moins.
Roman singulier et brillant d’une relation énigmatique père-fils, Le père en mémoire peint un portrait saisissant de l’aliénation identitaire, sous toutes ses formes. Une plongée dans le désarroi d’un jeune métis.