Libre-échange

Libre-échange

« Désormais loin de Garec, pas encore assez proche de son successeur, je me sens déjà capable d’anticiper la cascade des nominations futures à la tête du groupe, et d’éviter le billot qui attend tôt ou tard chacun de mes futurs patrons. À condition de savoir tenir ma position : tuteur invisible et patient, ombre familière et protéiforme, dernier d’entre les égaux mais toujours debout, dans un coin sombre et en retrait, simple numéro deux. »

Bras droit jusqu’à présent incontesté du numéro un, Alan Schwartz perd bien malgré lui la mainmise sur les rouages de la Beta Gold Corporation à l’arrivée du nouveau président et de sa suite, au moment même où la multinationale canadienne tente de s’arroger les droits exclusifs sur l’exploitation de mines au Venezuela. La table est mise pour un bras de fer auquel seul Schwartz semble convié.

Dans un style hyperréaliste et pénétrant, Libre-échange lève le voile sur les enjeux qui se trament dans les coulisses du véritable pouvoir, toujours au service du plus fort.

Libre-échange

190 pages
Version papier
ISBN
978-2-924461-40-2
$ 21,95
€ 15
Photo d'Anne Elisseeff

Après des études de lettres et de sciences politiques à Paris, Éric de Belleval a été à la tête de plusieurs entreprises pendant près de vingt ans. Il a notamment dirigé la Fondation du grand groupe pétrolier français Elf et la Fondation de l’avenir pour la recherche médicale appliquée avant d’émigrer au Québec en 2011,

Revue de presse

  • « Dans Libre-échange, c’est comme si Éric de Belleval donnait vie à ce que Alain Deneault avait décortiqué dans son essai [De quoi total est-elle la somme ?]. Et c’est très dérangeant, parce que lorsqu’on lit Libre-échange après avoir lu Alain Deneault, ça devient impossible de se dire qu’un personnage comme Alan Schwartz, c’est juste de la fiction. » Josée Boileau, Culture à la carte, Radio VM, 91.3 FM

  • Libre-Échange, Éric de Belleval
    …C’est ainsi, à mesure que l’on avance dans le récit, que le ton ­détaché, ­distant – voire précieux – du livre trouve toute sa justification. Il nous amène à être de plus en plus ­hypnotisés par la joute cruelle qui se déroule sous nos yeux…  Josée Boileau  Le Journal de Montréal, Weekend

  • Libre-échange – « Le récit se raconte peu, malgré son fracas psychologique, il est d’ordre presque intimiste, enclin à aller et venir dans les allées semées des ronces empoisonnées du pouvoir. Symbolisée par un homme incrédule, la parole s’inscrit en des non-dits suspicieux, en des clins d’œil assassins, distillant des aliénations où la justice croise le fer avec le journalisme, inséparables l’un de l’autre. […] Roman à l’écriture dynamique, à l’humour autant dévastateur que les secousses infligées aux protagonistes. » Dominique Blondeau, blogue Ma page littéraire

  • Des plus incisifs ce Libre-échange d’Éric de Belleval… Nous sommes en plein House of Cards : les personnages nous horripilent, mais pas question d’abandonner le récit sans savoir qui va être le grand gagnant de ce jeu de dupes. Christian Vachon, Librairie Pantoute

  • Il[Éric de Belleval] nous donne à lire Libre-échange, titre opportun s’il en est un par les temps qui courent… C’est toute la dynamique du pouvoir qui est exposé, véritable
    théâtre de cruauté. C’est rythmé en diable et ça ne vous donne pas nécessairement le goût d’être si ambitieux que ça. Le principe d’Icare vous connaissez ? Culture Hebdo