Un homme emprisonné dans son corps qui décide de revivre sa vie, magnifiée par l’écriture, pleine et riche jusqu’à son point de rupture.
C’est alors que l’hiver cesse d’être une saison, un jalon de souvenirs familiaux ou d’aventures, et devient la métaphore d’un lent glissement vers la froideur de l’absurdité administrative, des deuils d’une jeunesse sabotée par la maladie et des murs où l’on attend que le temps cesse.
Sixième titre de la collection Mobile, Tant d’hivers est à la fois un hommage à l’hiver et un réquisitoire crève-cœur contre un système de santé qui condamne à la réclusion ces adultes, jeunes ou moins jeunes, mais toujours au printemps de leur vie, dont la condition ne rentre pas dans les cases ministérielles.