Tant d’hivers

Tant d’hivers

Un homme emprisonné dans son corps qui décide de revivre sa vie, magnifiée par l’écriture, pleine et riche jusqu’à son point de rupture.

C’est alors que l’hiver cesse d’être une saison, un jalon de souvenirs familiaux ou d’aventures, et devient la métaphore d’un lent glissement vers la froideur de l’absurdité administrative, des deuils d’une jeunesse sabotée par la maladie et des murs où l’on attend que le temps cesse.

Sixième titre de la collection Mobile, Tant d’hivers est à la fois un hommage à l’hiver et un réquisitoire crève-cœur contre un système de santé qui condamne à la réclusion ces adultes, jeunes ou moins jeunes, mais toujours au printemps de leur vie, dont la condition ne rentre pas dans les cases ministérielles.

Tant d’hivers

208 pages
Version papier
ISBN
978-2-924461-99-0
$ 29,95
€ 20
Version EPUB
ISBN
978-2-925338-02-4
$ 21,99
€ 14.50

Avant qu’il puisse terminer sa maîtrise en urbanisme à l’Université de Montréal, François Marcotte a vu ses projets fauchés par une maladie neurologique ayant paralysé peu à peu son corps. Très jeune, voire trop, il a dû adopter un CHSLD de Québec comme milieu de vie. En 2016, sa campagne de sociofinancement pour se payer

Revue de presse

  • Tant d’hivers — « Une belle écriture, très très proche des sens. » — Denys Lelièvre, Chanson sur parole (CKRL), émission du 15 août 2024

  • « Tant d’hivers n’est pas un réquisitoire contre le système de santé, mais le récit autobiographique d’un être humain aux prises avec une maladie dégénérative qui l’a emprisonné dans son corps et attaché à un système de santé publique pour qui toutes les maladies passent au sas des règles administratives et de la bureaucratie. Jamais l’écrivain ne se plaint, mais il fait ressortir des moments de grands désarrois dans lesquels la maladie et le manque de soins le plongent.

    Je retiens cette phrase, à la fois conclusion du récit et image forte de la relation entre la SP et l’écrivain : « C’est alors que l’hiver cesse d’être une saison, un jalon de souvenirs familiaux ou d’aventures, et devient la métaphore d’un lent glissement vers la froideur de l’absurdité administrative, des deuils d’une jeunesse sabotée par la maladie et des murs où l’on attend que le temps cesse. » » — Jean-François Crépeau, Passion chronique

  • Tant d’hivers, dans Babelio, 5/5 :  L’auteur de ce roman nous fait voyager malgré la paralysie de ce dernier. J’ai été très étonné par le fait qu’il a écrit ce livre avec l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Je le recommande fortement. François Marcotte nous magnifie sa vie et d’une brillante façon. Jérôme Lefebvre

  • Tant d’hivers — « C’est un livre vraiment magnifiquement écrit; c’est de toute beauté. » — Anne-Josée Cameron, Fahrenheit 89,1, CKRL

  • « Avec Tant d’hivers (Sémaphore, 2024), François Marcotte nous propose autant une leçon de courage que la révélation d’une véritable voix créatrice. » — Olivier Dumas, L’aut’journal

  • Tant d’hivers — « C’est superbement écrit d’une part. Mais ce qui nous touche c’est de le voir décroître physiquement avec sa mère dans les dernières lignes qui veille sur lui comme une aidante naturelle. C’est un attendrissant portrait qu’il fait de celle qui l’a mis au monde et qui continue à le veiller sans relâche. À ceux qui cherchent des zones d’humanité, vous êtes à bonne enseigne. » — Culturehebdo.com

  • Un doublé printanier pour Tant d’hivers ! — Ces derniers jours, deux lecteurs conquis ont eu de très bons mots pour le premier livre de François Marcotte.

    ** Sur France Inter, à l’édition du 18 mai de La Librairie francophone, Josianne Létourneau, libraire à la librairie Paulines, a fait de Tant d’hivers son Coup de cœur! C’est à entendre en balado, à la 23 min 40 s : https://bit.ly/4aqddt3

    ** Le 20 mai dernier, Denis Morin a livré sur son blogue sa lecture de cet « excellent exemple de l’écrivain résilient confiné dans son corps, mais aucunement dans sa tête ». C’est à lire ici : https://bit.ly/3WPsOPW

  • Tant d’hivers. Une fiction réalité. Les hivers d’aventure, d’enfance. Un acte littéraire et de résistance. « Il faut voir l’auteur, non comme un handicapé, mais comme un auteur. » François Marcotte. Entretien avec Michel Bédard, le 24 avril 2024, à l’émission Les Capés à CKIA 88,3. radio urbaine