Boire la mer les yeux ouverts
Une maladie mange-tout
Tout l’attachement du monde se déploie en souvenir d’une mère trop longtemps malade et morte trop jeune. Il y a en fait tant de fois où la mère est morte, à coups de petits gestes qui se dérobaient. Et tant de fois où la vie, à coups de verre de bière, d’un roman, d’une chanson, a été encore une fois victorieuse.
Ce mélange fait la force de ce récit aussi délicat qu’impudique. Josée Boileau, Le Journal de Montréal