Pour Danielle Laurin, Barbelés est un objet rare. C’est un livre imparfait, inégal. Mais vibrant, bouleversant. Choquant, dur, cru. Confrontant.
C’est alors qu’il entreprend la rédaction de Barbelés, sorte de journal de détention, de livre de confessions, d’autocritique. Le tout parsemé de souvenirs, de fantasmes. Et de réflexions existentielles, nourries par des lectures compulsives d’ouvrages poétiques, littéraires, philosophiques.
Se
côtoient
allègrement
dans
Barbelés
des
références
à
Baudelaire,
Rimbaud,
Nelligan,
Paul-Marie
Lapointe.
À
Sartre,
Nietzsche,
Socrate,
Épicure.
À
Prévert.
À
Marie
Cardinal,
Nelly
Arcan,
Nancy
Huston…
Beaucoup,
beaucoup
de
citations.
Parfois
plaquées,
parfois
utilisées
comme
s’il
s’agissait
d’arguments
d’autorité.
Un
côté
surfait,
patenté,
du
genre
travail
scolaire.
Mais…
Mais
derrière
tout
cela,
une
quête
d’authenticité,
une
vraie
recherche,
une
réelle
tentative
de
mise
à
nu.
Et
une
voix
littéraire
qui
se
pointe.
C’est
ce
qu’on
se
dit.
Alors,
on
continue.
On
est
captivé,
dans
tous
les
sens
du
terme.
[…]
Il y a les lectures, il y a aussi les rêves éveillés. Rêves de douceur, de tendresse. De sexe, beaucoup : « Le cul c’est comme la poésie : ça vous emmène ailleurs. » Danielle Laurin, Le Devoir, 9 mars 2013